Hier soir, après une longue attente de plus de deux heures, on m’a reconduit chez mon nouveau chez-moi, ici maintenant, chez Andile (il faut prononcer Ang-di-lé). C’est un homme très petit et très mince avec une petite bedaine – il me fait penser à Ghandi par sa physionomie – avec des lunettes rondes et un sourire qui traverse tout son visage. Je ne décèle chez lui aucune forme de stress; la vitesse et la performance sont des éléments absents de sa personne (à première vue). Cette impression fait contraste avec le niveau de sécurité des habitants : toutes les maisons de la classe moyenne et aisée possèdent un système d’alarme; chacune est munie de barbelés, des gardes sont postés à plusieurs coin de rue. Une espèce de phobie subsiste, résultat direct de l’après-apartheid et de la forte criminalité qui sévit dans la ville. Le quartier dans lequel je réside est, quant à lui, sécuritaire et presque pittoresque.
Angile ne vit pas seul : sa petite fille Linda, qui a six ans, vit également avec lui une semaine sur deux. Angile est l’ancien conjoint de Nina (la responsable de Khanya College et si vous avez lu les messages précédents, je sais, je me répète). La maison est grande; il y a des tapis partout et un chien saucisse qui s’appelle Body. Ma chambre est composée de deux lits simples avec une grande armoire en bois acajou. Des rideaux blanc cassé ornent la fenêtre. La décoration est simple, modeste, mais chaleureuse. Une jeune femme dont j’ignore l’âge – entre 24 et 28 ans peut-être, habite ici dans la chaumière au fond de la cours arrière (j’ai l’impression que je prends sa place, car j’imagine qu’habituellement, elle dort dans la chambre que j’occupe ). Elle est originaire du Mozambique et son prénom est Sokilé. Elle semble très timide et s’occupe de Linda lorsqu’elle arrive de l’école. Hier soir, Angile me raconta comment c’était difficile d’être monoparental. Il a une « girlfriend » qu’il voit une semaine sur deux et qui n’habite pas avec lui. J’ignore son nom mais je la rencontrerai éventuellement.
Aujourd’hui, pour ma première journée de travail officiel, j’ai eu tout d’abord un meeting informel avec Ann-Katrin, une grande allemande qui travaille pour un musée. Mon premier mandat est de produire un court film(un trailer) et de faire un blog pour la promotion dudit musée.
Mon deuxième mandat est de faire un blog pour Angile. Il travaille pour un organisme qui se nomme « GIWUSA ». Celui-ci milite pour les droits des travailleurs et la justice sociale au sein des communautés les plus démunis.
J’ai également rencontré un Rwuandais dont j’ignore le nom et qui est très sympathique. Je crois qu’il est gai, non pas par son apparence, mais il m’a dit qu’il regrettait le départ de Mathieu pour Bophelong car il le trouvait beau. S’il m’avait parlé des filles, j’aurais compris mais bon, de Mathieu, c’était plutôt louche. J’ai bien ri avec lui, d’autant plus qu’Internet coupait à chaque 15 minutes, « Welcome South Africa » que je me suis dit, en riant, et en riant pour Mathieu, Grrrrrr…. Mathieu !
Sinon je dors bien ici; la ville est agitée mais belle. Il manque seulement une piscine, comme à l’hôtel. On ne peut pas tout avoir mais c’est quand même dommage.
Je n’ai pas d’histoire poétique à raconter, malheureusement, et je commence sincèrement à me demander si mon blog est lu à l’occasion ! Je ne reçois jamais de courriel ou de commentaires ! Magie d’Internet, quand tu nous tiens.
Angile ne vit pas seul : sa petite fille Linda, qui a six ans, vit également avec lui une semaine sur deux. Angile est l’ancien conjoint de Nina (la responsable de Khanya College et si vous avez lu les messages précédents, je sais, je me répète). La maison est grande; il y a des tapis partout et un chien saucisse qui s’appelle Body. Ma chambre est composée de deux lits simples avec une grande armoire en bois acajou. Des rideaux blanc cassé ornent la fenêtre. La décoration est simple, modeste, mais chaleureuse. Une jeune femme dont j’ignore l’âge – entre 24 et 28 ans peut-être, habite ici dans la chaumière au fond de la cours arrière (j’ai l’impression que je prends sa place, car j’imagine qu’habituellement, elle dort dans la chambre que j’occupe ). Elle est originaire du Mozambique et son prénom est Sokilé. Elle semble très timide et s’occupe de Linda lorsqu’elle arrive de l’école. Hier soir, Angile me raconta comment c’était difficile d’être monoparental. Il a une « girlfriend » qu’il voit une semaine sur deux et qui n’habite pas avec lui. J’ignore son nom mais je la rencontrerai éventuellement.
Aujourd’hui, pour ma première journée de travail officiel, j’ai eu tout d’abord un meeting informel avec Ann-Katrin, une grande allemande qui travaille pour un musée. Mon premier mandat est de produire un court film(un trailer) et de faire un blog pour la promotion dudit musée.
Mon deuxième mandat est de faire un blog pour Angile. Il travaille pour un organisme qui se nomme « GIWUSA ». Celui-ci milite pour les droits des travailleurs et la justice sociale au sein des communautés les plus démunis.
J’ai également rencontré un Rwuandais dont j’ignore le nom et qui est très sympathique. Je crois qu’il est gai, non pas par son apparence, mais il m’a dit qu’il regrettait le départ de Mathieu pour Bophelong car il le trouvait beau. S’il m’avait parlé des filles, j’aurais compris mais bon, de Mathieu, c’était plutôt louche. J’ai bien ri avec lui, d’autant plus qu’Internet coupait à chaque 15 minutes, « Welcome South Africa » que je me suis dit, en riant, et en riant pour Mathieu, Grrrrrr…. Mathieu !
Sinon je dors bien ici; la ville est agitée mais belle. Il manque seulement une piscine, comme à l’hôtel. On ne peut pas tout avoir mais c’est quand même dommage.
Je n’ai pas d’histoire poétique à raconter, malheureusement, et je commence sincèrement à me demander si mon blog est lu à l’occasion ! Je ne reçois jamais de courriel ou de commentaires ! Magie d’Internet, quand tu nous tiens.
Libellés : Afrique du sud
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