KATIBOUGOU

Nous sommes vendredi. Le soleil dehors brûle; je me suis perdu dans le petit quartier avoisinant mon hôtel. On m’avait indiqué, hier, un petit restaurant sympathique et moins dispendieux qu’à l’hôtel – et meilleur en plus; j’ai tenté ce matin de le retrouver, et je l’ai trouvé assez rapidement, mais c’est lorsque je suis revenu que ça s’est gâté. Le soleil de karité m’a alors lancé ses bombes et n’en pouvant déjà plus après dix minutes, j’ai regardé autour de moi, puis ai décidé de prendre une direction, et l’instinct, une fois de plus, m’a ramené jusqu’ici.

Hier j’ai visité l’IPR (Institut polytechnique rural de Katibougou). Les infrastructures sont modestes, même décrépites; les moyens communicationnels quasi inexistants. J’aurai accès à Internet tous les jours; j’aurai mon bureau – air climatisé compris,

J’ai visité ma prochaine demeure; une villa réaménagée pour mon arrivée. C’est très grand, trop même pour une personne. Les pièces sont immenses. Deux terrasses; l’une devant et l’autre derrière la maison. La ville de Koulikoro est située à quelques kilomètres; cette ville est plutôt sommaire, petite et pauvre.

Hier soir j’ai vu Benoît pour la première fois depuis mon arrivée. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Benoît est un ami de longue date; nous avons étudié ensemble au Cégep et sommes devenus de grands amis. Drôlement, la vie nous a amenés ici, au Mali, durant la même période et la même durée. Il travaillera à Sanankoroba pour la radio locale et veillera à son foisonnement.

J’ai assisté à ma première tempête de sable hier. D’ailleurs, je vous présenterai les images que j’ai captées.

Pour le moment, j’ai du sable rouge plein la bouche et je tape des mots.

0 Comments:

Post a Comment